- perrière
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• perere 1130; de pierre♦ Archéol. Machine de guerre à bascule et à contrepoids lançant des projectiles, au Moyen Âge.⇒PERRIÈRE, subst. fém.A. —[Au Moy. Âge] Machine de guerre servant à lancer des projectiles. À savoir même s'il [Valois] avait eu raison d'écouter Tolomei (...) et de traîner depuis Castelsarrasin ces grosses bouches à poudre (...) au lieu des catapultes et perrières habituelles (DRUON, Louve Fr., 1959, p.123).B. —Région., vieilli. Carrière; en partic., carrière d'ardoise dans la région d'Angers. (Dict.XIXe et XXes.).Prononc. et Orth.:[
]. Lar. Lang. fr. [pe-]. Att. ds Ac. 1762 et 1798. ,,Il se dit par corruption pour Pierrière``. Étymol. et Hist.I. 1155 «machine de guerre qui jette des pierres» (WACE, Brut, éd. I. Arnold, 5532), seulement au Moy. Âge (v. GDF., T.-L.), répertorié dans la lexicogr. dep. Ac. Compl. 1842. II. Mil. XIIIes. «carrière de pierres» (Chansons et dits artésiens, éd. R. Berger, XII, 26); 1690 en partic. «carrière d'où l'on tire la pierre dont on fait l'ardoise» (FUR.). I dér. de pierre à l'aide du suff. -ière; cf. lat. médiév. petraria «machine pour lancer des pierres» (776 ds NIERM.), v. aussi perrier. II du lat. médiév. petraria «carrière» (961-62, ibid.), du b. lat. petrarium «id.» (St CYPRIEN ds BLAISE Lat. chrét.), dér. de petra «pierre»; cf. a. prov. peireira (1173, v. BRUNEL, p.130), v. aussi pierrière. Bbg. BAMBECK (M.). M.lat. Lexikalia zum FEW Mél. Wartburg (W. von) 1968, t.2, pp.231-232. —THOMAS (A.) Nouv. Essais, 1904, p.197.
perrière [pɛʀjɛʀ] n. f.ÉTYM. 1130, perere; de pierre.❖1 Archéol. Machine de guerre à bascule et à contrepoids lançant des projectiles (principalement des pierres), au moyen âge.2 Régional. Carrière, et, spécialt, carrière d'où l'on tire l'ardoise (en Anjou).
Encyclopédie Universelle. 2012.